Faisant malgré tout partie du Québec, les îles demandent environ 18h de route et de bateau pour y accéder. Il faut passer par le Nouveau Brunswick, emprunter un des plus longs ponts du monde (surplombant des eaux prises par les glaces) - le Pont des Confédérations, soit 13km - pour accéder à l’île du Prince Edouard, et enfin embarquer sur un ferry durant 5h pour arriver aux îles.
Tout ça le plus rapidement possible bien sûr pour ne pas manquer le fameux bateau réservé 2 mois à l’avance. :)
Voici nos magnifiques vacances en images!
Rq: Nous ne mentionnerons les multiples arrêts faits au Québec pour acheter de l’anguille fumée, du fromage en crottes, des glaces molles, des crevettes, des lobsters rolls, des clams frites etc. Hmmmm…. Bref!
Le Nouveau Brunswick/
Arrêt à la baie de Fundy, pour observer les rochers en forme de Pots de Fleur que l’on peut découvrir à marée basse. Il s’agit d’une des plus fortes marées au monde…
le Pont des Confédérations pour accéder à l’î-p-e, le plus long pont du monde donc…
Et enfin, la plage de l’échouerie aux îles, une des plus belles plages au monde…
Et hop, c’est fini pour les records du monde “Vacances PART1”!
L’île du Prince Edouard/ Aller
Au petit matin sur le bateau
Notre ferry et les îles en arrière-plan.
Les îles de la Madeleine/
L’archipel comporte 7 îles dont 6 sont reliées entre elle par des dunes de sable. Deux d’entre elles sont uniquement anglophones, curieux sur un si petit territoire.
D’un bout à l’autre des îles, la distance étant de 100km, nous avons tout d’abord séjourné à un bout de l’archipel, à l’île de la Grande Entrée au nord puis un peu plus au centre à l’île de Cap aux Meules. Bien que regroupées, certaines îles n’ont rien à voir entre elles. Les paysages peuvent être composés de dômes volcaniques comme de prairies vert vif, de marais et de tourbières comme de dunes de sables fins et chauds. La constante reste les célèbres falaises de grès rouge.
Malheureusement ces paysages très fragiles endossent les conséquences du changement climatique: plus assez protégées par la glace l’hiver, le vent et la mer creusent les falaises d’environ 1m tous les ans. Mais les crevasses et grottes ainsi générées, donnent des reliefs intéressants dans cette matière si dure et si friable à la fois.
Belle Anse à Etang du Nord sur l’île de Cap aux Meules
Grosse Ile
La magnifique île Boudreau sur l’île de la Grande entrée (un de nos coins préférés)
Les grottes creusées dans la falaise permettent de s’adonner à une activité bien typique des îles: le flottaison dans les grottes.
Il s’agit de se laisser porter par les vagues dans les cavernes… tout en évitant les méduses!
Photo - prise 1
Photo - prise 2
La plage de la Dune du sud sur l’île de Havre aux Maisons
Ton sur ton… :)
L’île du Havre Aubert
Une collation qui s’impose…
Les îles sont réputées pour leurs immenses plages quasi désertiques (peuplées les premiers 500m et désertes les 20 autres km), magnifiques! Et l’eau est chaude en plus!
La plage de l’échouerie
Pour accéder à la Pointe de cette plage, où on peut observer des phoques et apprécier le point de vue sur l’horizon, une petite marche s’impose: 15km aller retour dans le sable fin avec le vent en pleine face.
Nous avons tout d’abord emprunter un sentier par la réserve de la Point de l’est.
La réserve
Après plus de 2h de marche - dans ce qui nous semblaient être des sentiers de randonnées mais qui finalement s’avéraient être des chemins de quads (foutue signalétique!)- perdus dans la réserve, 2 jeunes en pick-up qui passaient par là nous ont proposé de nous déposer à la plage. Heureusement car on commençait sérieusement à rougir et se faire repérer par les corbeaux (é-nor-mes).
Enfin la Pointe - 360°
Dune du Nord
Plage de la Martinique
Baie de plaisance à l’île du Havre Aubert
Les Madelinots vivent essentiellement de la pêche (maquereau, hareng, moules, palourdes, homard….). L’activité ayant chassé l’agriculture, les habitants sont désormais plus dépendants du continent qu’autrefois où ils vivaient en autosuffisance. On trouve néanmoins quelques produits de qualité comme le fromage, la bière locale (une de nos bières québécoises préférée maintenant), le vin (tradition d’antan réexploitée), du chouchen traditionnel (produit par un breton marié à une madelinote: le monde est petit)…
Nous avons eu l’occasion d’aller faire de la pêche aux maquereaux: on aime la pêche de ce genre où le poisson se laisse prendre toutes les 10s… Résultat: 16 filets pour le repas! Un régal!
Un autre délicieux souper pour 30$ seulement!
Quelques bateaux – port de la pointe de la Grande Entrée
Comme dit plus haut, une seule île est isolée des autres: l'île d’Entrée. C’est l’île qui a le point culminant le plus haut, sur Big Hill (174m de haut). Ce qui nous a le plus fait sourire c’est de voir que l’île était divisé en 2 par une clôture, avec d’un côté les habitants et de l’autre… les vaches et les chevaux!
Le paysage est assez étonnant. Sur un si petit bout de terre, le relief est impressionnant.
Départ des îles…
Vers la Gaspésie!
Coucher de soleil sur les îles,
accompagnés par les rorquals (petites baleines)
Sur la route, on s’organise comme on peut!
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